Par exemple pour un plan de salade ou de tomate : dans le terreau , l'engrais chimique est remplacé par un engrais organique "bio" qui est environ 10% plus cher ; pour les semences le problème est identique, les méthodes d'obtentions sans intrans chimiques induisent des rendements moindres (pour l'instant) et donc un surcoût souvent supérieur à plus de 10%. Quand à la production des plants en général, il faut un suivi visuel de contrôle plus important mais il est parfaitement possible d'obtenir des plants "bio" avec une qualité identique aux plants cultivés en "non bio". La dernière étape du surcoût est celle de la certification ou chaque exploitant paye une cotisation (non négligeable) pour être contrôlé (à méditer ! ).

Pour se prévaloir de plant "bio" ,le plant doit être cultivé en respectant un cahier des charges précis. En résumant de manière brève ; semer des graines "bio", utiliser un terreau sans aucun engrais chimique et en aucun cas traiter les plants avec des produits chimiques (types pesticides) ni les nourrir avec des engrais chimiques. Cette appellation est obtenue après vérification par des organismes habilités pour contrôler les producteurs (dans notre cas c'est l'organisme écocert qui effectue les vérifications).

Oui sans aucun doute ! Les plants de salades ne posent aucun problème particulier. Pour ce qui est des plants de tomates, nous irons même plus loin en démontrant que les plants "bio" cultivés en godets biodégradables (tourbe et bois compressés mécaniquement) sont de qualité supérieure aux plants cultivés en godets plastique. Ceci est du au fait que les godets biodégradables respirent et permettent une très bonne évaporation. Pour le reste tous nos terreaux bénéficient d'engrais organiques "bio" et nous utilisons en préventif de la bouillie bordelaise contre le mildiou (utilisable en agriculture biologique).

La rusticité est un terme générique qui désigne la résistance d'une plante. Par habitude, ce terme peut désigner plus spécifiquement la résistance au froid.

Pour bien comprendre cette situation, il faut imaginer le support de culture, autrement dit le sol dans lequel pousse la plante ou l'arbuste en question. Un sol gorgé d'eau est appelé "sol asphyxiant" parce ce que l'excès d'eau a chassé l'oxygène du sol. La conséquence de ce trop d'eau est un pourrissement des racines : le système racinaire chargé d'alimenter la plante en eau et en éléments nutritifs étant endommagé, il ne peut plus remplir ses fonctions (il est réduit ). Les feuilles ne sont alors plus alimentées de manière suffisante et souffrent d'un manque d'eau (toujours à cause du système racinaire qui a pourri ! ) ; elles jaunissent ou flétrissent et on est alors tenté de rajouter de l'eau (grosse erreur ! ). Pour être sur de cet effet il faut commencer par inspecter le sol : s'il est détrempé et que la plante est jaunissante ou flétrie, nul besoin de chercher plus loin, l'excès d'eau est responsable.